CHEZ ANCA…FAVERGES : Rien ne sera plus pareil
Une grève dans une TPE, ce n’est pas commun. Dans l’entreprise ANCA à Faverges, les salariés ont osé mettre à l’ordre du jour leurs galères :
- Vivre avec moins de 1000 euros par mois avec aucune perspective d’évolution est une atteinte à la dignité.
- L’employeur comme le donneur d’ordre unique (Stäubli) doivent répondre aux situations misérables qu’ils génèrent en augmentant les salaires.
Face à l’intransigeance patronale, STOP !!!
Ensemble, avec l’appui de l’union locale CGT, ils votent l’arrêt du travail et le blocage de l’entreprise.
Malgré les tentatives d’intimidations, de chantage à la fermeture, de provocations insupportables, les salariés restent déterminés sur leur seul objectif :
L’OUVERTURE DE VERITABLES NEGOCIATIONS !!
Deux jours plus tard…
Le patron se met enfin à la table de négociation :
- 200 euros net de prime de Noël et un bon d’achat de 135 euros garantis.
- 350 euro net de prime de vacances garantis.
Engagement à terme de la mise en place d’un treizième mois.
- 30 euros net d’augmentation générale pour tous au 1er janvier.
- Paiement de 50 % des heures de grève.
Les grévistes, considérant ces avancées significatives comme une première marche franchie vers plus de salaire, de mieux vivre et de dignité humaine, votent à l’unanimité la reprise du travail.
Pour affirmer leur volonté d’inscrire, dans le temps, les valeurs de lutte et de solidarité, 80% des grévistes décident de rejoindre la C.G.T. et de créer leur syndicat.
Pour la plupart d’entre eux, confrontés à leur première grève, ils ont mesuré l’efficacité de se rassembler, s’organiser, agir et négocier.
Merci à tous les messages de solidarité, de soutien.
Salutations fraternelles, pour leur participation combien indispensable, aux militants CGT de la localité.
Et surtout, que notre action serve d’exemple et ouvre des perspectives à beaucoup d’autres salariés.