CGT du Crédit Agricole Des Savoie

NEGOCIATION SUR LES SALAIRES 26/03/09

CREDIT AGRICOLE

DE SCANDALE EN SCANDALE JUSQU'A L'OBSCENE

 

51 millions d’euros chez Chevreux

Combien pour les dirigeants ?

Combien pour les salariés ?

 

Au Crédit Agricole, chaque jour qui passe depuis fin 2007 peut réserver son lot de scandales.

Ainsi en est-il des pertes de CALYON sur le marché des subprime (+ de 7 milliards d’euros à ce jour, des facéties spéculatives des traders qui ont coûté 350 millions d’euros mais auraient pu entraîner  une perte aussi lourde que l’affaire KERVIEL pour la Société Générale.

L’écheveau des activités financières du Crédit Agricole se dévide chaque jour d’avantage et réserve aux salariés du groupe des mauvaises surprises à répétition.

 

La polémique qui  a opposé G. PAUGET au gouvernement au début de l’année sur les bonus, stocks options, les retraites chapeau, et autres avantages réservés à une petite minorité de cadres dirigeants révèle le niveau de vénalité qui les habite. Les 51 millions versés aux traders de Chevreux en sont une dernière illustration. Combien de millions prélèveront-ils  cette année encore sur le travail des salariés alors que leur échec est patent.

 

Combien pour les salariés des CR en 2009 : négociation du 26 mars

1ère proposition FNCA + 0, 62 % soit  9€  bruts par mois pour un salaire de 1500 €

Ultime proposition FNCA qui devra faire l’objet d’un accord majoritaire : 1.10% sur les RCE au 01/07 + prime 150€ pour les salariés classes 2 et 3, prime 300€ pour salariés classe 1

 

Inadmissible et inacceptable, toutes les organisations ont refusé de signer.

 

La FNCA, en pleine débâcle idéologique sur les bonus n’a même pas été capable d’accepter les propositions à minima  1,6 %, + une prime de 10% des RCE/RCI  d’une intersyndicale réunissant (CFDT, FO, CFTC, SNECA, UNSA, SNIACAM) et peu inspirée et combative en la circonstance.

Cette politique « co-gestionnaire » de l’intersyndicale démontre une fois de plus son inefficacité.

Si les directions semblent y porter intérêt, ce n’est qu’une stratégie visant à remettre en cause les conventions collectives, à exercer une pression  sur les salariés, à favoriser les restructurations et à étouffer les revendications. Les faits sont là pour le démontrer.

 

Les salariés constituent la richesse de l’entreprise,  ils réclament la part qui

leur est due en salaires.

 


Politique de distribution des résultats du Crédit Agricole en 2009.

 

·        Résultat net  2008 Groupe Crédit Agricole : 2.451 milliards d’euros

·        Résultat net  2008 Crédit Agricole SA :        1.024 milliard d’euros

·        Dividende proposé aux actionnaires : 0,45 €  par action  soit  6 %

Soit 98 % du résultat CASA versé aux actionnaires.

·        Rémunération des parts sociales minimum 4  %

 

On mesure à la lecture de ces données que la notion de redistribution équitable des richesses crées est loin des principes adoptés en matière de politique salariale.

 

Souscription d’actions CASA en 2007, réservées au personnel. Escroquerie organisée par la direction, de CASA.

 

En Octobre 2007, au nom de la culture du capitalisme développée par le Crédit Agricole, les salariés sont vivement pressés de souscrire à l’augmentation de capital qui leur est proposée avec une décote de 30 % au prix de 22 euros l’action, une formule prêt souscription leur est même proposée.

Quoi de plus normal de faire confiance à son entreprise et de croire en son développement.

Seulement un mois à peine après cet acte de foi, les salariés du Crédit Agricole doivent déchanter. Ils découvrent avec effroi que leur banque est la banque la plus exposée à la crise des subprime,  alors que les dirigeants ne cessaient depuis des mois de démentir leur implication sur ces marchés toxiques. Depuis chaque mois apporte son lot de  mauvaises surprises et la valeur de l’action s’établit à 8 euros après avoir touché les 6 euros.

Les salariés ont manifestement été grugés et en plus ils doivent affronter les mécontentements des clients offusqués par les dérives financières des dirigeants du groupe. En 2008 ils ont redoublé d’efforts pour conserver la clientèle.

 

Pour ce travail essentiel les salariés devront se contenter des propositions de la FNCA.

 

Honteux et inacceptable

Une seule réponse la mobilisation générale.

Pour une politique des salaires,

Pour une politique d’entreprise qui respecte les salariés

 La CGT appelle toutes les organisations syndicales
 à un sursaut et à sonner l’heure de la révolte.

 

Bulletin d’adhésion

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Bulletin à retourner à :
Syndicat CGT du Crédit Agricole des Savoie - avenue de la Motte-Servolex – 73024 CHAMBERY cedex



01/04/2009
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